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Cas d'usage 2.2 - Action à forts risques avec téléphone

Cas d'usage : Il s’agit d’une action à fort risque juridique, et/ou avec beaucoup de personnes, et/ou des risques de finir en garde vue où de subir une vérification d’identité plus faibles

Voici des exemples de types d’actions ou de rôles rentrant dans ce cas de figure :

  • Carnage total

  • Balancer des bombes de peinture sur la façade d’une entreprise polluante

  • Bloqueur.euse dans une action bloquant une voie de circulation

Consensus juridique dans ce genre d’action : On n’accepte pas de donner

Comment s’en procurer ?

notre identité par conséquent notre téléphone d’action est « anonyme »

Malgré les différents critères que je vais énumérer ici pour tenter de déterminer si une action rentre dans cette catégorie, chaque action est unique cela reste le rôle du consensus juridique de déterminer si on n’accepte pas de donner son identité, et dans quelle modalité (GAV, vérification d’identité).

Pourquoi ?

Un premier critère est le fait que l’on considère comme plus risqué juridiquement de donner son identité, que de ne pas la donner. Autrement dit, le risque juridique de ce genre d’action est plus élevé que celui de refuser de donner son identité en GAV ou vérification d’identité, la stratégie la plus appropriée est donc de ne pas la donner. Les 3 exemples donnés ci-dessus rentrent dans ce critère

Un deuxième critère est le fait que vous serez nombreux.se.s sur l’action, et donc potentiellement nombreux.se.s en GAV si on vous embarque, ainsi, les FDOs n’auront pas forcément le temps et l’énergie de contrôler l’identité de tout le monde. Le cas de figure du ou de la bloqueur.euse rentre dedans.

Un troisième et dernier critère est le fait que vous ayez de faibles chances d’être repéré.e et embarqué.e par la police, ainsi, peu de chance d’avoir à donner votre identité. Le cas de figure de ou de la referent.e/mediactiviste dans un carnage total rentre dans ce critère (en plus du haut niveau de risque dans ce genre d’action si nous sommes identifié)

Le carnage total rentre dans ce scénario, car risqué juridiquement, et faibles chances d’être embarqué (action très rapide).

La repeinte de façade à coup de bombes de peintures rentre dedans pour les mêmes raisons

Le rôle de bloqueur.euse rentre dedans car, nombreux.ses, et actions risquées (cependant, vous avez peut de chances d’avoir besoin d’un téléphone dans ce genre de rôle).

Pas besoin que ces 3 critères soient tous réunis pour rentrer dans ce scénario, ils se cumulent.

Pourquoi prendre un téléphone d’action dit « anonyme » ?

À la fois en raison du haut niveau de risque juridique, et de la stratégie de ne pas donner son identité dans ce type d’action, le fait de prendre un téléphone d’action qui n’est pas attaché à votre identité est le plus optimal.

En effet, étant donné le risque juridique élevé, vous n’avez pas intérêt à ce qu’un téléphone associé à votre identité ait borné sur les lieux de l’action, ce qui permettrait aux FDOs de savoir que vous y étiez.

Étant donné la stratégie de ne pas donner son identité en GAV ou vérification d’identité dans ce genre d’action, les risques de voir  « l’anonymat » du téléphone compromis sont plus faibles.

Si votre téléphone d’action est « anonyme », son « anonymat » sera compromis à l’instant où vous donnerez votre identité aux FDOs, et où ils accéderons à votre téléphone, et vous serez bon.ne pour en racheter un autre.



Un téléphone d’action « anonyme » ?

Un téléphone d’action dit « anonyme » est un téléphone qui n’est pas rattaché à votre identité, cela signifie que si vous vous connectez au réseau téléphonique avec ce dernier, il pourra certes être détecté, mais les FDOs ou les renseignement ne saurons à priori pas qu’il s’agit de vous (sauf si son anonymat a été compromis).

Comment s’en procurer ?

Pour avoir plus de détails sur comment vous procurer ce type de téléphone d’action, cliquez ici.