Pendant l'action
Si quelqu'un est identifié comme responsable, il prend beaucoup plus de risques : Il n'y a pas de responsable de l'action. Si la police demande un responsable, il n'y en a pas, ne vous tournez pas tous vers votre référent·e.
Vous ne faites pas "partie d'un groupe" mais vous êtes "des citoyens", chacun·e participe à l'action pour ... [insérer vos raisons].
Les référent·es doivent se débarrasser de tout document de préparation, supprimer du téléphone toutes les infos relatives à la préparation de l'action
Les agents de sécurité (magasins, transports) n’ont aucun droit sur vous, que ce soit vous toucher, vous retenir, vous fouiller ou vous demander votre identité. S’ils essaient, rappelez-leur. Ils peuvent vous retenir seulement si vous un officier de police leur en donne l’ordre ou que vous avez commis un crime.
Interagir avec la police
Le contact police est la personne désignée pour être leur interlocuteur·ice pendant l'action, le contact police fait le pont entre la police et les militant·es.
Le rôle de la police : prévenir ou stopper un délit et le sanctionner.
La police a le droit de nous filmer et nous photographier, mais nous aussi (même si certains croient ou veulent faire croire que non)
Nous ne considérons pas la police comme des alliés mais des professionnels de la répression qui peuvent ou non agir avec intégrité, et qui représentent une organisation structurellement raciste, qui utilise particulièrement la violence envers les personnes racisées, étrangères, handicapées, de minorités... il est donc nécessaire de réfléchir à la façon donc ces personnes sont inclues dans les actions et notre façon d'interagir avec la police qui peut-être perçue comme violente et privilégiée, par exemple en criant "on vous aime".
Nous agissons avec calme, mais sans collaboration. Ce n'est pas face à la police qu'il faut revendiquer la désobéissance civile, mais devant les juges et médias.