Les types de flic
Sur place il peut parfois y avoir plusieurs corps de police et toute une partie de la chaîne de commandement.
On ne sait jamais trop lesquels vont arriver en premier sur l'action :
Police nationale (bande bleue), CRS (bandes jaunes), Gendarmes mobiles (pas de bande mais flamme) : spécialisés en maintient de l'ordre, comportement très codifié, pas d'initiative sans ordre d'un supérieur
Police Municipale : ils vont simplement constater mais pas gérer la situation, à laquelle ils sont rarement habitués
BAC : violents et susceptibles, en général en tenue civile, pas de chef visible, sous les ordres du commissaire mais interviennent d'eux-mêmes. Souvent en surveillance autour de l'action, mais ils peuvent aussi arriver en premier pour mettre des gros coups de pression ou directement passer à la violence. Créés pour mater les banlieues puis les manifs.
BRAV-M et BRAV-L : spécifique à Paris, Toulouse et Bordeaux. Très violents, créé en 2019 pour mater les GJ, aucune discussion possible, leur divisionnaire est le frère d'un mafieux corse rétrogradé plusieurs fois pour violence.
BRI, BI, RAID, PSIG : équipes techniques et d'intervention, qui peut intervenir après, par exemple pour des grimpeur·ses, personnes armlockées/necklockés, pas du tout spécialisés en maintient de l'ordre donc généralement plutôt cool avec les non-violents que nous sommes.
RT (renseignements territoriaux ex RG - Renseignements généraux) : pas forcément reconnaissables ou identifiés, c'est plutôt le pb des coordos de prévoir leur présence et comment s'en protéger, se baladent dans nos actions et parlent aux gens pour obtenir des infos, se méfier de ce qu'on peut divulguer. En civil. Seront toujours très sympa avec nous.
ELI (équipes de liaison et d'information) : parfois présent·es, vont se présenter comme tels, chargés de "faire en sorte que la manifestation se passe bien", mieux vaut les ignorer et traiter avec le chef de police.
Plus d'infos :
CRS, gendarmes mobiles, BRAV... quelles sont les sept familles des forces de l’ordre ? Le Monde, 4/05/2019
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