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4- Juridique

1 Brief

Les risques sur cette action sont les suivants :

  • Extincteurs et pochoirs : Dégradationsdégradation légèresre 1500€par d’amendetag 20h-> àtravail 120hd'intérêt de TIG
  • Pochoirs : Inscription sur des façades TIGgénéral + 3750€15 000€ d'amende / 15000€amende forfaitaire délictuelle de 200 euros
  • Personnes qui aident à commettre ces dégradations (par exemple, en transportant le matériel ou en guettant) : complicité de l'infraction ci-dessus -> même peine encourue
  • Il existe un risque que les dégradations soient considérées comme lourdes. Dans ce cas, la peine encourue peut aller jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende (7 ans et 100 000 euros si commisà visage masqué). Néanmoins, de l'expérience que nous avons, l'infraction est requalifiée en réuniondégradation légère au moment du procès.
  • Tout

Les :peines Participationénoncées sont des peines maximales, qui ne sont pas représentatives de ce qui peut être peut être prononcé. Dans la réalité, les peines sont plutôt de l'ordre de quelques centaines d'euros (sur des actions plus engageantes, il peut y avoir de la peine de prison avec sursis si lea juge est particulièrement sévère, mais le risque est faible).

En revanche, il est tout à fait possible (et c'est ce qui arrive le plus souvent) d'être d'abord poursuivi sur des chefs d'inculpation plus lourd que le simple tag, en particulier avec l'infraction de dégradation lourde ou celle de participation à un groupement en vue de commettre des dégradations (qui permet de mettre en garde à vue l'ensemble des participant.e.s à l'action). Cela peut mener à des gardes à vues jusqu'à 48h, voire à des perquisitions, des déferrements et des contrôles judiciaires. Ce n'est qu'au moment du procès que la préparationdiscussion sur la lourdeur de la dégradation a lieu.

A ces risques pénaux s'ajoutent la possibilité pour l'entreprise ciblée de biensdemander 1réparation andu d'emprisonnementdommage 15000€causé d'amende(frais de nettoyage, atteinte à l'image...) Ces frais peuvent être élevés et doivent être pris en compte.

Un brief de GAV est à retrouver par ici.

Concernant la prise d'identité, chaque groupe est libre d'agir comme il le souhaite. Ne pas donner son identité peut permettre d'éviter une éventuelle amende, et éviter le fichage des personnes non fichées. Mais cela augmente également le risque de GAV (et in fine d'amende et de fichage), sachant que sur ce mode d'action nous n'avons pas la force du nombre pour décourager la GAV. 


2 Suivi

Bien que le risque de GAV soit relativement faible sur ce type d'action, il est recommandé de faire appel à un.e avocat.e qui pourra représenter les éventuel.les rebelles embarqué.es. Pour cela, il faut contacter le plus tôt possible le GST Juridique (voir 1). L'avocat.e pourra être appelé.e lors de la GAV et suivra les rebelles concerné.es par la suite.

En cas de GAV et d'éventuelles poursuites, vous pouvez contacter @XR_StopEACOP@carnage_total sur Mattermost pour des conseils et assurer le suivi juridique des rebelles.


3 Retours d'expérience

  • En GAV, les OPJ sont très intéressé.es de savoir qui étaient les artivistes extincteur : nous recommandons donc à celleux ayant ce rôle de prendre le maximum de précautions pour ne pas être reconnaissables.