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8- Retours d'expérience

  • Agir le jour, agir la nuit ?
    Plusieurs critères entrent en jeu, le premier étant bien sûr la disponibilité des militant.es. Pour les autres :
    • La visibilité de l'action : à Paris, les façades ne sont pour l'instant jamais nettoyé.es dans la nuit. Le résultat est donc le même, et l'éclairage public permet de prendre de bonnes photos même le soir. Aussi, avoir des photos d'actions de jour et d'actions de nuit est plutôt sympa.
    • Le risque d'être interrompu.es par des passant.es : nous n'avons à ce jour pas eu de retours d'expériences problématiques sur ce plan-là, mais ça peut évidemment arriver.
    • L'impact sur les salarié.es : certain.es voient une forme de violence à repeindre une façade si des salarié.es travaillent à l'intérieur du bâtiment. Agir tôt le matin ou dans la soirée permet de l'éviter et les salarié.es pourront voir le résultat de la même manière en allant au travail.

  • Résilience aux fuites d'informations
    Il est arrivé à un groupe parisien d'être attendu sur une cible. Vraisemblablement, le formulaire de recrutement a été infiltré par des personnes agissant au nom de Total et ses partenaires, et ajouté.s aux boucles d'action contenant les infos sur le point de rendez-vous.
    Attention donc :
    • A ne donner des informations indicatives sur la cible (ou le point de rendez-vous) qu'à des personnes validées.
    • A fixer un point de rendez-vous qui ne soit pas trop proche de la cible pour éviter d'y être attendu.es si l'information fuite. Pour éviter de transporter les extincteurs sur une grande distance, une possibilité est qu'une mule de confiance attende proche de la cible tandis que le reste du groupe se retrouve plus loin.

  • Dégradations ?
    Les peintures que nous recommandons partent à l'eau ! Il y a peu de risques juridiques de ce côté-là. Libre à vous d'utiliser la peinture de votre choix.

  • Référent.e : un rôle risqué ?